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CAC40 : repli très limité, le Bitcoin perd près de -7%
information fournie par Zonebourse 01/12/2025 à 17:23

La Bourse de Paris réduit un peu ses pertes, le CAC40 (-0,2%) repasse la barre des 8.100oints, tandis que l'E-Stoxx50 revient presque à l'équilibre (à 5.667).
Le CAC reste notamment pénalisée par Airbus, qui décroche de 5,7%, alors que quelque 6000 appareils A320 sont concernés par un problème logiciel (vulnérable aux tempêtes solaires de haute intensité).

Un récent événement impliquant un appareil victime d'une anomalie des commandes en plein vol a en effet révélé que des radiations solaires pouvaient affecter le fonctionnement des commandes de vol sur un nombre significatif d'appareils de la famille A320 en service.

'Nous travaillons avec nos clients compagnies aériennes pour soutenir la modification de moins de 100 appareils restants afin de garantir leur retour en service', a indiqué l'avionneur ce matin.

L'indice parisien subit aussi les replis de Bureau Veritas (-2,4% après une dégradation de broker) ou encore des valeurs de la défense à l'instar de Thales et Safran (respectivement -2,1%) alors que Rheimetal chute lourdement à Francfort (-3%)

Après un mois de novembre agité, qui n'avait pas vraiment été fidèle à sa réputation de période porteuse pour les Bourses mondiales, les investisseurs vont-ils être en mesure de confirmer le vigoureux rebond amorcé depuis une dizaine de jours ?
Les indices US ('S&P' et Dow Jones) sont parvenus in extremis à aligner un 7ème mois de hausse consécutif, un des plus longues séries haussières depuis 30 ans, le Nasdaq a perdu -1,5% (3 semaines plus tôt, il était en course pour une série de 8 mois de hausse).
Le mois de décembre qui débute ce lundi marque la reprise des échanges à un rythme habituel à Wall Street (après le 'pont de Thanksgiving') et le rouge domine, avec des écarts compris entre -0,4% et -0,5% (Dow Jones).
Les ventes du 'Black Friday' ont pourtant été un succès, les soldes du 29 et 30 novembre ont donné lieu à des records historiques d'argent dépensé via les promos en ligne.
Mais l'ambiance est morose du fait d'une tension des taux longs, partie ce matin du Japon avec une flambée de +4,2% du rendement du '10 ans' japonais qui atteint des records à 1,878% (+7,6Pts) et le '20 ans' rajoute +6Pts à 2,893%, le '30 ans' +5Pts à 3,3900%.
Les T-Bonds US se tendent de +6,5Pts à 4,0960%, le '30 ans' de +7,3Pts à 4,746% (malgré un consensus à 87% sur une 3ème baisse de taux US dans 9 jours), entrainant dans leur sillage une nette dégradation des Bunds (+6Pts à 2,751%, de nos OAT (+7,1Pts à 3,485%), de +6,3Pts des BTP italiens à 3,4700%.

L'optimisme suscité par les espoirs d'une nouvelle baisse des taux de la Fed en décembre a peut-être été surjoué la semaine passée, des doutes se font jour au sujet des 'progrès' du plan de paix porté par Washington, mais rejeté par les européens, contesté par Kiev et pas commenté par le Kremlin.

L'élément encourageant de la semaine précédente à Wall Street réside dans la participation d'un grand nombre de secteurs de la cote : le rallye haussier semble être devenu beaucoup moins dépendante de la thématique de l'IA, comme l'illustre le récent accès de faiblesse de Nvidia, qui n'a pas empêché le S&P500 et le Dow Jones de rebondir à la faveur d'un retour en grâce des valeurs de la santé, qui avaient sous-performé depuis le début de l'année.

La moindre concentration de la hausse des marchés constitue plutôt une bonne nouvelle : ce phénomène signifie qu'un éventail plus large d'opportunités se présente aujourd'hui aux investisseurs, ce qui devrait leur permettre de diversifier leur portefeuille sans devoir s'en remettre uniquement aux performances des spécialistes de l'IA.

Si les valorisations sont redevenues plus attractives et si le sentiment de marché apparaît toujours solide, c'est évidemment la perspective d'une nouvelle réduction du loyer de l'argent aux Etats-Unis la semaine prochaine qui demeure la principale locomotive du train haussier.

Pour que les marchés gardent le moral, il va falloir assister à des baisses de taux de la Fed et à une meilleure maîtrise de l'inflation sans dégradation notable de l'économie, avertit Scott Chronert, le stratège vedette de Citi. 'Bref, il va falloir que le scénario d'un atterrissage en douceur reste intact', souligne-t-il.

Par ailleurs, un effet 'Père Noël' ne peut être exclu : le mois de décembre est traditionnellement propice pour le S&P 500, qui s'adjuge en moyenne -et dans 74% des cas- entre 1,4% et 1,5% sur la période, d'après les données du Stock Trader's Almanac.

Mais au-delà de cet éventuel effet saisonnier, les intervenants ayant le sentiment de ne pas avoir eu le temps d'effectuer de bonnes affaires lors du récent accès de faiblesse des marchés pourraient être tentés de se lancer dans des rachats à bon compte.

Sur le front des statistiques, la journée s'avère décevante en Europe : l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière française, produit par S&P Global, s'est replié de 48,8 en octobre à 47,8 en novembre, signalant une légère accélération de la contraction du secteur manufacturier de la 2e économie de la zone euro en novembre.

En Europe, l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière de la zone euro est passé de 50 en octobre à 49,6 en novembre, signalant le retour d'une conjoncture défavorable du secteur, passant sous la barre fatidique des 50.

Le repli de l'indice s'explique principalement par celui des nouvelles commandes, témoignant de nouveaux vents contraires pour la demande. Toutefois, la croissance de la production s'est maintenue pour un 9e mois consécutif.

Une attention toute particulière sera portée cet après-midi à l'indice ISM manufacturier aux Etats-Unis, avant l'annonce de sa composante mesurant l'activité dans les services attendue mercredi, deux publications qui devraient confirmer la bonne santé de l'économie américaine.

À Londres, le Brent inverse la vapeur et perd 0,2%, à 63 USD, le WTI -0,2% également à 59,2$.
L'euro se renforce nettement face au billet vert, de +0,25% vers 1,1625 USD.
L'argent métal pulvérise un nouveau record à 57,5$ (soit +99% de hausse depuis le 1er janvier), l'Or avance de +0,4% vers 4.240$, le bitcoin a commencé à dévisser peu après minuit (en Asie) et lâche -6,8% vers 84.300$ sans raison évidente, si ce n'est la présence de 'grosses mains' à la vente depuis la nuit dernière.

Dans l'actualité des sociétés tricolores, l'action Bureau Veritas figure parmi les plus fortes baisses du CAC 40 lundi matin après un abaissement de recommandation des analystes de RBC à 'sous-performance' contre 'performance en ligne avec le secteur' auparavant, avec un objectif de cours ramené de 28,5 à 26,5 EUR.

TotalEnergies fait part de la signature par sa filiale TotalEnergies EP Nigeria d'un accord visant à vendre à Star Deep Water Petroleum Limited, filiale de Chevron, une participation de 40% dans les permis d'exploration PPL 2000 et PPL 2001, au large du Nigeria.

AXA a indiqué vendredi soir avoir finalisé l'acquisition d'une participation majoritaire de 51% dans Prima, spécialiste de l'assurance directe en Italie, une transaction annoncée le 1er août dernier pour un montant de 500 millions d'euros (0,5 MdEUR).

LVMH a indiqué vendredi soir que 1 899 397 actions avaient été acquises dans le cadre du mandat confié le 17 février dernier à un prestataire de services d'investissement (PSI), des actions qui seront annulées comme annoncé précédemment.

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1 commentaire

  • 18:32

    J'adore le gadin du Coincoin et la fusée haussière Silver


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